L’intérim constitue une opportunité de plus dans le monde du travail, pour mettre fin au calvaire du chômage. On lui attache une bonne liste d’intérêts d’ordre humain, professionnel, financier, social…
Principe et fonctionnement de l’intérim :
L’intérim se distingue du contrat classique par son intermittence et le potentiel qu’il offre en matière de diversité d’emplois. L’intérimaire peut passer d’un contrat à un autre, sans que les objets de ses missions se ressemblent. La durée des missions est courte, allant d’une activité de quelques heures à une autre de plusieurs mois. La mission peut être renouvelée ou pas.
Ce qu’on appelle aussi travail temporaire d’après le Code du travail est issu d’une conception complexe. Deux types de contrats sont à son origine :
- L’accord de « mise à disposition » entre une agence de travail temporaire et une entreprise utilisatrice cliente, dont l’objet est de louer les services d’un intérimaire à cette dernière
- Le contrat de mission qui crée le lien juridique entre l’intérimaire et l’agence de travail temporaire qui prend ici le rôle de l’employeur.
Du contrat d’intérim découle l’obligation pour l’agence de travail temporaire de prendre intégralement en main la gestion administrative, sociale et salariale de l’intérimaire. Il n’existe de ce fait aucune relation juridique entre l’employé en intérim et l’entreprise utilisatrice.
Avantages du contrat temporaire de travail
En principe, l’intérimaire a toute latitude pour refuser ou accepter sa mission. Et s’il étudie l’offre, il peut prendre soin de bien réfléchir sur la flexibilité ou bien le niveau de revenu possible. Du côté de l’entreprise utilisatrice, l’intérim est une solution pratique pour trouver de la main-d’œuvre de qualité, sans l’inconvénient des formalités du contrat de travail classique.
Sur le plan économique, l’intérimaire bénéficie d’une échappatoire au chômage et non des plus modestes. Il donne en effet lieu à une rémunération égale à celle issue d’un contrat classique, sans compter les grosses indemnités de fin de mission et de congé payé. Pour l’entreprise utilisatrice, c’est une solution pour éviter de dépenser en matière de recrutement.
Chacun bénéficie surtout de l’accompagnement d’une entreprise de travail temporaire de haute expérience, avec à la clé : un gain de temps considérable, une solution toute faite et prête à l’usage…
Contrat d’intérim : une rupture difficile pour l’entreprise
La rupture d’un contrat d’intérim est bien réglementée. En tout cas, la législation impose différentes raisons valables et incontournables pour permettre aux parties de la mettre en œuvre. En premier lieu, cette rupture ne peut se faire facilement qu’au cours de la période d’essai, avec l’accord de l’agence de travail temporaire. La loi énumère ensuite quelques situations où la rupture est possible :
- la force majeure : l’événement doit être suffisamment exceptionnel, imprévisible et irrésistible
- la faute grave du salarié
- l’embauche en CDI de l’intérimaire, ce, que ce soit auprès de la même entreprise utilisatrice ou dans un autre lieu de travail.
La rupture du contrat d’intérim emporte un délai de préavis que ce soit de la part de l’une ou l’autre partie. Il est de 1 jour par semaine travaillée. A noter que cette rupture annule le bénéfice de l’indemnité de fin de mission, si elle est à l’initiative de l’intérimaire. Pour plus d’information visiter le site https://www.interimairesinfo.org/.