Plusieurs faits peuvent causer un arrêt de travail comme le congé de maternité, l’accident de travail, la maladie professionnelle, l’invalidité, l’incapacité permanente…

L’arrêt de travail en intérim

Un arrêt de travail en intérim est une période au cours de laquelle un salarié ne peut exécuter sa mission. De ce fait, son contrat de travail est interrompu. Voyons quelques causes : un accident de travail par exemple, un événement imprévu durant l’exécution d’une mission qui vous a causé un dommage (psychologique ou corporel). Une maladie professionnelle pourrait aussi être une raison, due à l’activité professionnelle au moment où le salarié accomplit sa mission. Ou une maladie hors mission d’où le médecin traitant prescrit un arrêt de travail au salarié lorsque ce dernier n’est pas en état d’exercer des activités. Vous êtes un salarié intérimaire et vous êtes en arrêt de travail à cause d’une maladie ? Rendez-vous sur cette page pour plus d’info sur ce que vous devez faire.

En cas d’arrêt-maladie

Un arrêt de travail que ce soit un arrêt-maladie ou autres peut avoir un impact dans la vie quotidienne d’un salarié intérimaire (la dépense pour les soins par exemple), qui pourrait causer une perte de revenu. Des indemnités journalières vous seront donc versées par l’assurance-maladie pour rembourser votre perte. Il y a quelques démarches à suivre pour pouvoir bénéficier de cette compensation.
La première chose que vous devez faire, c’est de consulter votre médecin traitant. Il vous prescrira un arrêt de travail. Puis informez votre agence d’intérim ainsi que l’entreprise utilisatrice. Dans 48 heures, transmettez votre arrêt de travail (volets 1 et 2) à la CPAM (caisse primaire d’assurance-maladie). L’agence se chargera des démarches de la sécurité sociale quand elle reçoit votre arrêt. Au cas où vous seriez malade en dehors d’une mission, vous vous chargerez de transmettre l’arrêt auprès de la sécurité sociale.

Indemnisation du salarié intérimaire

Au cas où vous seriez en arrêt-maladie, vous serez indemnisé si vous avez travaillé 600 heures au moins au cours des 365 jours qui précède l’arrêt ou au moins 150 heures au cours des 3 mois précédant l’arrêt ou si au cours des 12 mois précédant l’arrêt, vous avez au moins cotisé une rémunération équivaut à 2030 fois le montant du SMIC horaire.
Autrement, les indemnités journalières de la sécurité sociale (IJSS) seront directement versées par la sécurité sociale. Ainsi, pendant votre arrêt, vous percevrez une indemnité journalière égale à 50 % de votre salaire journalier de base qui vous sera versé tous les 14 jours.